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EWC TAKE FIVE WITH MARVIN FRITZ

EWC TAKE FIVE WITH MARVIN FRITZ CINQ QUESTIONS AU PILOTE EWC MARVIN FRITZ Part of the Yamalube YART Yamaha EWC Official Team that won the FIM Endurance World Championship in 2023, 30-year-old German rider Marvin Fritz talks defending titles, his “brothers” Niccolò Canepa and Karel Hanika, avocados, Suzuka and more as the build-up to the 2024 EWC season continues. Membre de l’équipage […]

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EWC TAKE FIVE WITH MARVIN FRITZ

CINQ QUESTIONS AU PILOTE EWC MARVIN FRITZ

Part of the Yamalube YART Yamaha EWC Official Team that won the FIM Endurance World Championship in 2023, 30-year-old German rider Marvin Fritz talks defending titles, his “brothers” Niccolò Canepa and Karel Hanika, avocados, Suzuka and more as the build-up to the 2024 EWC season continues.

Membre de l’équipage du Yamalube YART Yamaha Official Team qui a remporté le Championnat du Monde d’Endurance de la FIM en 2023, le motard allemand Marvin Fritz évoque ses titres, ses “frères” Niccolò Canepa et Karel Hanika, les avocats, Suzuka et d’autres sujets encore alors que se poursuit la préparation de la saison EWC 2024.

The long wait to win the FIM Endurance World Championship for Teams came to an end last September, how confident are you of winning the title again this season?
“So many times we were pretty close but last year we had amazing season, we finished all the 24-hour races, which we were struggling to do in the past, after the team did an amazing job. Of course, we still have some things where we can improve, this is always how it is in racing, but we are more confident and more strong than last year because we know what we can do. The thing we learned the most last season is that we don’t push when we know we don’t need to push to take the points back home. As a team, we worked perfectly together and, also, with Niccolò and Karel, we are like brothers. We’ve been together for a long time, more than any other EWC team.”

La longue attente pour gagner le Championnat du Monde d’Endurance FIM s’est enfin achevée en septembre dernier. Êtes-vous confiant de pouvoir le conserver cette saison ?
“C’était passé près de nombreuses fois, mais l’année dernière, nous avons eu une saison fabuleuse et terminé toutes les courses de 24 heures, ce que nous avions du mal à faire dans le passé, après que l’équipe a fait un travail fantastique. Bien sûr, il reste quelques petites choses pour lesquelles nous pouvons nous améliorer, c’est toujours le cas en compétition, mais nous sommes plus confiants et plus forts que l’année dernière parce que nous savons ce que nous pouvons faire. La chose la plus importante que nous avons apprise l’année dernière est que nous n’attaquons pas trop quand nous savons que nous n’avons pas besoin de le faire, pour ramener des points à la maison. En tant qu’équipage, nous fonctionnons parfaitement ensemble et, aussi, avec Niccolò et Karel, nous sommes comme des frères. Nous courons ensemble depuis longtemps, plus que tout autre équipage en EWC.”

Does the fact you start 2024 as the reigning champion team mean there’s more or less expectation and pressure on your shoulders?
“Last year the pressure was high. Many sponsors, even my private sponsors, they didn’t say anything, but I was a bit tired to say, ‘ah, next year we’ll do it’. But finally we made it and this took a lot of pressure away. Now we know we can do it and this gives us a lot of confidence. We had our world championship party in December and we had this discussion about having the number one on our bike. This is something we were dreaming of for a long time and we can’t wait to start the new season with the number one on our bike.”

Le fait d’aborder 2024 en tant qu’équipe championne en titre signifie-t-il qu’il y a plus ou moins d’attentes et de pression sur vos épaules ?
“L’année dernière, la pression était élevée. De nombreux sponsors, même mes sponsors personnels, ne disaient rien, mais j’étais un peu fatigué de dire, ‘ah, l’année prochaine, on y arrivera”. Et puis finalement, nous l’avons fait et cela nous a retiré beaucoup de pression. Maintenant, nous savons que nous pouvons le faire et cela nous procure beaucoup de confiance. Nous avons fêté notre titre mondial en décembre et discuté du fait d’avoir le n° 1 sur notre moto. C’est quelque chose dont nous rêvions depuis longtemps et nous sommes impatients de débuter la nouvelle saison avec ce n° 1 sur notre moto.” 

You mention there are things to improve, does this relate to performance or reliability?
“We were pretty good last year with the reliability and the team still has some little things to improve on the bike. For the 24-hour races we’ll go with the same configuration as last year. Our bike was not the fastest but the fastest never win in the EWC, this we have learned in the past. Already before the end of last year we were testing for three days in Spain, working on the geometry, suspension and some little things which were better than what we had last season. Our bike will be stronger this year, so we are very confident to go into the new season.”

Vous avez dit qu’il y a des choses à améliorer, sont-elles liées à la performance ou la fiabilité ?
“Nous avons été très bons l’année dernière pour ce qui est de la fiabilité, et l’équipe a encore quelques petites choses à améliorer sur la moto. Pour les courses de 24 heures, nous partirons sur la même configuration que l’année dernière. Notre moto n’était pas la plus rapide, mais la plus rapide ne gagne jamais en EWC, c’est ce que nous avons appris par le passé. Avant même la fin de la saison dernière, nous avons fait trois journées d’essais en Espagne, travaillant sur la géométrie, la suspension et quelques petites choses qui sont maintenant meilleures que ce que nous avions l’année dernière. Notre moto sera plus forte cette année, et nous sommes donc très confiants avant la nouvelle saison.”

It’s getting on for six months since the Bol d’Or 2023 EWC season finale. How have you kept busy since?
“We’ve done some testing and every day we are doing training. We also take care about what we eat to check the weight. For the 24-hour races you cannot train, it just comes and you have to fight through it. But we do a lot of running and cycling and work on the strength and the concentration. I do a lot of swimming, cycling and sauna. The 24-hour races are pretty hard and then in Suzuka you lose three kilos in one hour riding and you need to ride three times. In the 24-hour races you need to ride nine times. This makes it very hard but, overall, we are one of the strongest teams in terms of our fitness and we are all pushing the same, to be fast and not lose time. This makes us very strong. When I am at home in the morning I will have some egg and bread and avocado. Later my girlfriend will make some rice and chicken and vegetables. Then I go cycling in the afternoon with a friend for two or three hours. In the evening I just eat something light like a salad and a little desert of yoghurt with some fruits.”

Six mois se sont écoulés depuis la finale de la saison EWC 2023 au Bol d’Or. Êtes-vous resté occupé depuis ?
“Nous avons fait un peu d’essais et nous faisons du sport chaque jour. Nous faisons aussi attention à ce que nous mangeons pour surveiller notre poids. Pour les courses de 24 heures, on ne peut pas s’entraîner, elles arrivent et il faut se battre comme on est. Mais nous faisons beaucoup de course à pied et de vélo, et travaillons sur la force physique et la concentration. Je fais beaucoup de natation, de vélo et de sauna. Les courses de 24 heures sont très dures et à Suzuka, on perd trois kilos par heure passée à piloter, ce qu’il faut faire trois fois. Pour ces courses de 24 heures, on doit effectuer neuf relais. Cela les rend très dures, mais, globalement, nous sommes l’un des meilleurs équipages en termes de fitness et nous attaquons tout le temps, pour être rapides et ne pas perdre de temps. Cela nous rend très forts. Chez moi, le matin, je mange des œufs, un peu de pain et un avocat. Plus tard, ma compagne fait un peu de riz, de poulet et de légumes. Puis je fais deux ou trois heures de vélo l’après-midi avec un copain. Le soir, je prends juste quelque chose comme une salade et un petit dessert ou un yaourt et quelques fruits.”

What are you most looking forward to in 2024?
“It has to be the Suzuka 8 Hours. It’s the most special race of the year with all the amazing fans and the manufacturers. For Yamaha and all the manufacturers from Japan it’s so important to get the win there or to be on the podium. For us we’ve been pretty close for the last two years and we have everything to be in that position, to be on the podium. Last year we were second in qualifying and the year before, when the official Kawasaki team was there, I was just one tenth of a second behind Jonathan Rea in qualifying, which was amazing against a rider like him. But with the heat and the humidity it’s very hard of course. Because the fuel consumption is the lowest it means the stint is one-hour long and it’s very hard for the body. After five laps you are already sweating and you can’t wait to get in the cold pool after the stint. Then you have to do it all again. But everybody is looking forward to this race. But first we have to do Le Mans and Spa and already we can’t wait.”

 

The 47th edition of the 24 Heures Motos opens the 2024 FIM Endurance World Championship season from 18-21 April. Ticket information is available HERE

Qu’attendez-vous le plus impatiemment pour 2024 ?
“Ce doit être les 8 Heures de Suzuka. C’est ma course la plus spéciale de l’année, avec tous ces merveilleux fans et les constructeurs. Pour Honda et pour tous les constructeurs japonais, c’est très important de gagner ou d’être sur le podium là-bas. Pour nous, c’est passé très près ces deux dernières années et nous avons tout pour être dans cette position, être sur le podium. L’année dernière, nous étions deuxièmes en qualification et l’année d’avant, quand l’équipe officielle Kawasaki était là, je n’étais qu’à un dixième de seconde de Jonathan Rea en qualification, ce qui était fabuleux face à un coureur comme lui. Mais avec la chaleur et l’humidité, en course, c’est très difficile. Comme la consommation d’essence est la plus basse, les relais durent une heure et c’est très dur pour le corps. Après cinq tours, on transpire déjà et on est impatient d’entrer dans la piscine froide après le relais. Puis il faut y retourner. Mais tout le monde attend cette course avec impatience. Avant elle, il faut faire Le Mans et Spa, et nous sommes déjà impatients.”


La 47e édition des 24 Heures Motos ouvrira le Championnat du Monde d’Endurance de la FIM 2024 du 18 au 21 avril. L’information concernant les billets est disponible ICI